AC_Brotherhood

 Assassin’s Creed et moi, c’est loin d’être une histoire d’amour. Ou alors une histoire bien compliquée. J’adore l’univers créé par Ubisoft mais je n’ai jamais réussi à accrocher au scénario. Cependant, la saga a tendance à s’améliorer à mes yeux. Le premier m’avait gavé et j’avais abandonné bien avant la fin, le second m’avait presque plu (la fin était juste merdique) et AC Brotherhood m’a transporté et me laisse sur ma faim… Du coup j’attends AC Revelations avec impatience. Comme quoi j’ai peut être bien fait de m’accrocher.  

 

 RIEN N’EST VRAI…

Bon tout de même, AC Brotherhood n’est pas exempt de défaut. Le plus gros reproche que je pourrais lui faire est que cet opus est tout de même très mal rythmé au niveau de la trame scénaristique. La fin à mon goût arrive beaucoup trop vite et les séquences d’ADN s’enchaînent alors à une vitesse folle… Contrairement au rythme tranquille pépère qu’on a durant toute l’aventure, c’est tout de même un peu choquant.

Après, c’est un AC basique avec son lot de quêtes annexes (assassinats, courses, etc), sa carte illisible quand tous les éléments sont marqués dessus, ses combats uuuultra simples, et ses assassinats toujours aussi classes. Petite nouveauté tout de même,  il est désormais possible de quitter l’Animus pour lancer des défis virtuels ou pour reprendre le contrôle de Desmond. Une bonne idée pour donner plus de profondeur à ce personnage peu présent dans AC2 !

« Prends ça dans ta gueule ! »  (dixit Barbare du donjon de Naheulbeuk)

…TOUT EST PERMIS

La grande nouveauté, c’est que notre cher Ezio peut désormais recruter (dans la rue… même pas besoin de CV et de lettres de motiv’) des assassins pour former une guilde de joyeux lurons. Après les avoir sauvé d’une mort certaine, ces citoyens lambda rejoindront vos rangs et deviendront des « yamakassassins » aussi doués que vous. Le joueur pourra ensuite les envoyer en mission à travers l’Europe pour leur faire gagner de l’expérience et leur faire attendre le rang ultime d’assassin ou les appeler lors de combats afin d’avoir une petite aide bien appréciable. Lorsque 6 assassins sont disponibles, Ezio peut déclencher leur technique ultime nommée « pluie de flèches » permettant d’éliminer tous les ennemis présents dans le coin très rapidement et sans se fatiguer.

Ubisoft a même développé un petit jeu sur Facebook, AC Project Legacy, permettant de compléter un peu plus l’aventure. En liant votre compte Uplay à votre sauvegarde du jeu, il est possible d’améliorer (sommairement) vos assassins et de débloquer des contrats supplémentaires sur le net.  Bref un petit plus sympa pour prolonger l’expérience.

REQUIESCAT IN PACE

J’ai rarement l’habitude de parler des multis puisqu’habituellement je ne m’y intéresse pas. Mais là Garrett m’a montré le grand intérêt  de cette variante du jeu du chat et de la souris où chaque joueur est à la fois prédateur et proie. Pour une fois, je ne pouvais pas passer à côté de ce multi un peu plus intelligent que la moyenne où pour survivre et remporter la victoire, il faut savoir se fondre dans le décor. Ici, pas de campeur, et ceux qui décident d’y aller comme des gros porcs se feront plus facilement repérer par leur(s) poursuivant(s) et ne gagneront pas énormément de points en cas d’assassinat. Le multi privilégie énormément la discrétion et ce n’est pas plus mal.

Un assassin ne fait jamais une proie facile et il est donc possible de riposter (même si l’assaillant a l’avantage) ou de fuir jusqu’à ce que son contrat soit annulé après avoir passé un peu de temps caché. Poursuivre sa proie tout en évitant de se faire soi même tuer devient alors tout un art qui développe chez l’individu un sens aigu de la paranoïa.

Evidemment le multijoueurs compte plusieurs modes de jeu que j’ai la flemme de décrire ici. Je vous renvoie sur cette page où tout est très bien expliqué.  Je tiens à féliciter les p’tits gars d’Annecy (décidemment bourrés de talent) pour avoir créé ce multi ultra jouissif sur lequel j’ai pu déjà passer pas mal de temps (moins en ce moment avec la beta de AC Revelations). Un énorme bravo à eux pour réussir à me faire tenir sur ce que je fuis en temps normal.

« Si si la famille ! »

Bien que le solo ne soit pas exceptionnel, un peu répétitif (comme ses prédécesseurs), il reste correct et pour une fois le scénario m’a transporté d’un bout à l’autre de l’aventure. Si j’étais un connard fini (oups…), j’irai jusqu’à dire que j’ai préféré les moments passés en dehors de l’Animus à l’histoire d’Ezio. Oui c’est sympa de poursuivre Borgia pendant 9 séquences mais j’attends le Assassin’s Creed qui se déroulera en 2012 maintenant ! De toute manière c’est sur le multi que j’ai jeté mon dévolu, qui a à mon sens autant voire même plus d’intérêt que le jeu solo. D’un côté ce n’est pas un peu pour ça qu’AC Brotherhood a vu le jour (certainement pas pour des raisons pécuniaires en tout cas)? 

signature_krystal_warrior

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