COD5

Après un magnifique CoD: Modern Warfare, arrive CoD: World at War, édité par Activision et développé par Rebellion. La guerre futuriste (et donc fictionnelle) est laissée de côté pour repartir une fois de plus dans les méandres de la seconde guerre mondiale. Petit changement cependant, car le jeu va s’intéresser à 2 fronts dont on a pas l’habitude de parler: le front japonais et le front russe.

FILEZ MOI UN FLINGUE QUE JE LES BUTE TOUS !!
Après la claque du précédent opus, on aurait pu penser à un second bon CoD, bien maîtrisé, bien nerveux et bien réalisé. Malheureusement ce n’est pas le cas. Pour pouvoir sortir un jeu par an, CoD est développé par 2 équipes: l’une bonne…l’autre moins. Et on s’en rend compte de suite. Les deux histoires, que ce soit celle du soldat américain Miller à Okinawa ou du russe Petrenko, sont clairement axés sur de l’action pure et dure. Pas un seul moment de répit, les tirs fusent dans tout les sens à tout moment. Le jeu se veut d’une certaine façon plus dynamique mais à cause du trop d’action, l’histoire est totalement mise de côté ce qui fait que le joueur ne rentre jamais à fond sur le champ de bataille et ne s’attache pas aux personnages comme c’était le cas dans Modern Warfare. D’un autre côté, CoD: World at War est également légèrement plus trash, plus cru, plus adulte que ses prédécesseurs. Cela peut se voir déjà quant au réalisme de l’horreur de la guerre mais également à travers la torture des soldats américains ou des allemands blessés que l’on nous demande d’achever.

LA GUERRE…TOUJOURS LA GUERRE !!
Même si le scénario n’est pas des plus intéressants et n’a d’ailleurs aucun intérêt, le jeu a l’avantage d’être tout de même de qualité. Les décors, les explosions, les particules sont plutôt bien modélisées. Seuls les mouvements des personnages semblent dès fois quelque peu désordonnées. Le gameplay n’a pas changé d’un iota, il s’agit du même que Modern Warfare. Comme on dit: « On ne change pas d’équipe qui gagne ! ». Du coup, on retrouve avec bonheur ce même système instinctif et rôdé qui fait la qualité de jeu d’un CoD. Seul petit défaut tout de même, la difficulté au début sur le champ de bataille à différencier ses alliés de ses ennemis. A cause de cela, les premiers combats peuvent être légèrement déroutants et brouillons. Cette gène disparaît après environ 1h de jeu.

DES NAZIS ET DES ZOMBIES !!
CoD: World at War a une durée de vie assez conséquente car il offre de nombreux modes. Autre que le mode solo qui se finit assez rapidement d’ailleurs (sauf si vous jouez en vétéran qui est la difficulté la plus dure que j’ai eu l’occasion de rencontrer dans un FPS…) vous pourrez vous éclater sur le mode multijoueur. Ce dernier vous permettra de faire vos preuves face aux joueurs du monde entier. Et enfin le mode zombie-nazi. WTF ??! Un mode survival face à des hordes de zombies nazis ? Ooook…un zombie, c’est cool ! Un nazi, c’est cool !…Les deux réunis en un, c’est super cool. Surtout que les zombies sont de plus en plus rapides, ce qui peut être assez flippant. (Vu qu’on est habitué à des zombies lents)…Enfin bref, du coté des différents modes de jeu, CoD fait bien les choses.

CoD: World at War bien que légèrement décevant par son scénario, reste néanmoins un bon FPS que les amateurs du genre apprécieront. Le mode online est sûrement un des meilleurs du moment pour ceux ayant envie de joueur en multijoueur durant la seconde guerre mondiale. Bref, en attendant Modern Warfare 2, on se contentera de cet opus loin d’être à la hauteur de son prédécesseur.

KW

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