En quelques épisodes Grand Theft Auto est devenu l’une des franchises les plus rentables du milieu. Chaque épisode est attendu comme le Game Of The Year et sa sortie décide même du succès d’une console. Une licence aujourd’hui connue du grand public pour son coté irrévérencieux, sa liberté et sa bande son, mais qui a bien plus à offrir au joueur qui décide de s’y essayer. Revenons aux origines : avant de créer ce monstre que l’on admire, Rockstar Games a bien dû se faire la main… et que ça a été éprouvant !
NAISSANCE DU BRÛLOT PUNK
GTA 1 n’est pas du tout le premier jeu de Rockstar North : à la fin du 20ème siècle le studio écossais, appelé à l’époque DMA Design, a déjà 10 ans d’histoire et de nombreux titres à son actif, dont les célèbres Lemmings. C’est de la rencontre entre David Jones, le fondateur du studio, et les frères Sam et Dan Houser, issus du milieu musical, que le jeu naît. Sorti en 1997 sur MS – DOS et Windows 95, il sera ensuite adapté sur Playstation 1 et Game Boy Color dans les années suivantes. L’année 1999 voit d’abord la sortie des extensions London 1969 et 1961, puis celle de GTA 2, qui envahira les mêmes supports avec en plus la Dreamcast. Dans notre critique nous avons décidé de regrouper ces différents jeux : une fois le côté insolent des projets et les scandales attisés dans toute l’Europe assimilés, ce sont des jeux qui fonctionnent peu ou prou sur le même modèle.
Vu du dessus, comme son fils spirituel Hotline Miami, GTA premier du nom vous permet d’incarner au choix 4 bonhommes de la rue (ainsi que 4 femmes dans certaines versions) qui n’ont strictement aucune différence au niveau du gameplay. La recette est identique dans ses deux extensions ; quant à la deuxième itération, le joueur y incarne un héros du nom de Claude Speed qui doit se faire un nom auprès de nombreux gangs. Mais qu’importe le personnage : après tout le cœur du jeu est, comme son nom l’annonce, de piloter des bolides subtilisés habilement ou hijackés en écrasant son propriétaire – tout aussi subtilement.
LIBERTÉ JE CRIE TON NOM !
GTA 1 se déroule dans les villes aujourd’hui bien connues de Liberty City, Vice City et San Andreas. Calques made in Rockstar de New York, Miami et de la Californie / Nevada, ce sont ces mêmes noms qui serviront de cadres aux GTA en 3D (bien que leur topographie change par la suite). Cela peut paraître bizarre de nos jours mais GTA 1 est un jeu à scoring. Le «but» du jeu est de faire le plus gros score en remplissant les tâches proposées par les gangsters. Récupérer de la dope, faire le chauffeur d’un casse ou encore défoncer des rastas, tous les prétextes sont bons pour faire monter le compteur… et surtout de faire n’importe quoi. La liberté qui est offerte à l’époque fait le charme du jeu, surtout pour les sales mioches qui se sont jetés dessus (nous les premiers). Péter, roter, écraser tous les piétons, faire des carnages à la roquette ou parcourir la ville à tout vitesse avec les flics au cul… quel badinage !
Foutre le dawa est donc une part importante du jeu dans le premier GTA et ses extensions London. En choisissant de suivre les missions lancées à partir des cabines téléphoniques vous pourrez toutefois faire le larbin pour de grands truands et progresser dans les jeux. Certaines missions se terminent avec une cutscene doublée et votre avancée vous permettra de débloquer l’accès aux deux autres villes du jeu. Ce changement de lieu est d’ailleurs le seul moment où vous pouvez sauvegarder… la majeure partie du temps en cas d’échec c’est retour à la case départ ! Si on peut retrouver dans London 1969 des missions un peu plus diverses et grand-guignolesques que dans l’original, c’est avec GTA 2 que la variété arrive réellement. Outre le changement de moteur de jeu, l’ajout du saut, d’armes et de la nuit, c’est surtout l’arrivée des missions optionnelles, des radios à thème et du scénario cynique qui font de cet épisode le vrai projet d’intention de GTA 3. En témoigne d’ailleurs le court métrage d’introduction réalisé par Dan Houser (version intégrale ici).
Souvent la question se pose : est-ce qu’un bon jeu d’aujourd’hui le sera demain ? Mais d’abord, est-ce que GTA 1, ses extensions et GTA 2 étaient de bons jeux ? Une question légitime en regardant les critiques de l’époque. Outre le potentiel fun des jeux, quid de l’histoire ou du gameplay par exemple ? A une époque où la 3D bat son plein (Tomb Raider est sorti un an plus tôt), les graphismes en 2.5D sont assez pauvres et le jeu s’est surtout fait des ennemis sur ce point. De nos jours avec le retour à la mode des gros pixels (Minecraft, Fez, Hotline Miami, Terraria), nous nous poserons plutôt la question de la qualité de la direction artistique. S’il y a bien des pâtés de pixels non identifiables et des effets 3D pas toujours bien faits, le tout est très coloré et c’est plutôt agréable de parcourir les lieux. Le plus gros problème vient surtout de la caméra qui est toujours soit trop près, soit trop loin du joueur… Ce qui induit un vrai problème : la JOUABILITÉ. Toujours aussi horrible 16 ans après, même les habitués de Micromachines ou Resident Evil s’en tireraient les cheveux ! Qu’il s’agisse de conduire vite sans accident ou des phases de gunfight à pied, c’est un vrai calvaire.
En 1999 le deuxième volet marque une amélioration avec ses graphismes plus soignés (avec de jolis effets de feu notamment) et ses missions secondaires. La jouabilité alambiquée est par contre toujours la même et la trame de fond de l’histoire n’est pas transcendante. Pourtant GTA 2 est plaisant à jouer. Il possède un je-ne-sais-quoi qui vous donne envie d’y retourner, malgré ses bugs relous qui vous laissent bloqués. Sa bande-son joue très certainement un rôle dans l’affaire. Après l’ambiance groovy de London, on retrouve ici du rock, du hip hop, de la country, de la techno ou encore du funk, regroupés en radios distinctes. Avec son lot de petites imperfections GTA 2 est, comme ses prédécesseurs, un jeu assez difficile avec une durée de vie conséquente.
Rejouer aujourd’hui à GTA 1, London 1969/61 ou GTA 2 n’est plus la même partie de plaisir qu’il y a 16 ans. Les longues sessions d’antan sont désormais aussi courtes qu’un speedrun de Portal et il serait stupide de se faire du mal pour en voir le bout. Mais mince, des jeux où l’on peut éructer et loufer à volonté ça ne court pas les rues ! Ces jeux ont quand même du cachet et, sachant qu’ils sont disponibles gratuitement sur le site de Rockstar, il serait dommage de ne pas s’y essayer.
Article très intéressant, qui retrace une période que je connaissais peu dans l’histoire des GTA, comme je me suis intéressée à la série à partir de GTA III et que je n’ai pas cherché à connaître les prémices de la franchise. J’attends d’ailleurs la partie sur le troisième volet avec une grande curiosité !
Bien joué à Peter et Tétris, autrement dit Petétris.
Ravi d’avoir pu apprendre quelques anecdotes ! Merci à toi pour le passage amie lectrice.
PS : Ne m’effraie plus jamais comme ça avec une histoire de fusion ! ^^
Hahaha :p
(Pas de quoi !)
Ce je ne sais quoi qui donne envie d’y jouer… PÉTERRRRR! ROTERRRRR!
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