Toi, lecteur, toi qui lit cet article, il t’arrive, fort logiquement de jouer, puisque tu es un joueur. Oui, cette phrase ne servait à rien.

Il t’arrive de jouer. A plein de trucs différents. A des blockbusters. A des jeux indés.

A Zero Escape si tu es un chat.

A Secret of Mana si tu es un poulpe.

A GTA si tu es un caribou.

A Sly si tu es un raton.

A Layton si tu es prof.

A FF X si tu as des mains carrées.

A Okami si tu es… si tu as… un avatar d’Okami.

Bref, tu joues. A plein de jeux différents.

Mais parfois, il est aussi possible qu’il t’arrive ce que l’on appelle le plaisir honteux. On en a tous. C’est soit un jeu décrié par la masse mais qu’on adore. Soit un jeu pourri, mais qu’on aime bien. Soit un jeu de niche, bien loin des stéréotypes du jeu pour gamer.

Moi aussi, j’ai un plaisir honteux. Il s’appelle Endless Ocean 2.

C’est sur Wii. C’est développé par Arika, et c’est sorti en 2010.

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Vous l’avez remarqué, Endless Ocean est un jeu de plongée sous marine. Avec de l’eau, des poissons, et tout et tout.

Vous êtes un apprenti plongeur sans histoire, sans charisme, sans rien. Et puis de toute manière, on s’en fout un peu. L’histoire est complètement bateau (je n’assume pas cette blague). Vous allez devoir retrouver des ruines englouties, et pour cela vous voyagerez dans plusieurs zones. Le scénario n’est là que pour justifier le gameplay et les révélations se voient comme un troll de Liehd sur un article qui parle de Square Enix.

Vous débutez l’aventure sur une petite île du pacifique, dans un club de plongée, au coté d’un capitaine barbu, d’une jolie jeune fille nommé Océane, et plus tard vous rencontrerez un grand black frimeur et une scientifique japonaise.

Alors dit comme ça, ça à l’air pourri.

Mais j’ai aimé Endless Ocean 2 à cause d’une seule chose, le voyage.

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En regardant mon parcours vidéoludique, je me rend compte que mes jeux préférés sont ceux qui m’ont fait voyager. J’ai voyagé dans Okami, dans Assassin’s Creed, dans Braid, Xenoblade, Machinarium et Muramasa.

Déjà, le fait que ce soit un jeu de plongée est particulièrement dépaysant, étant donné que la visite des fonds marins n’est pas une pratique très en vogue dans le milieu du jeu vidéo. Le but du jeu est principalement de compléter une immense encyclopédie, avec plus de 300 espèces à trouver. Celles ci vont des baleines au limaces, en passant par les morses, manchots, barracudas, caïmans, dauphins et autres crabes.

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Le monde est semi ouvert. On dispose de plusieurs zones, assez grandes, qui contiennent des sous zones. Vous plongerez donc dans le pacifique, la mer rouge, une rivière amazonienne, un château englouti, les deux pôles et les abysses. Et la topographie des lieux est très variée. Falaise, coraux, architectures immergées, épaves, plages, icebergs, tout est fait afin d’éviter la répétition.. Chaque découverte est un petit émerveillement. Tomber sur un requin baleine alors que tu cherches un banc de saumon, ça fait bizarre.

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Vous croiserez Poulpy et Waldo dans leurs milieux naturels. Zig également.

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Le jeu gère le cycle jour-nuit, si bien que vous ne trouverez certaines espèces qu’en fonction d’une certaine heure. La modélisation des bestioles est excellente, si bien qu’endless ocean est un jeu étonnamment beau pour de la Wii, avec de très belles animations (nettement moins belles une fois sorti de l’eau, que l’on soit bien d’accord). Le jeu propose de nombreuses quêtes annexes, séparées en recherche de trésors, missions photos, visites guidées, et spectacle de dauphins. L’encyclopédie vous fourni des renseignements sur toutes les espèces, et il y a moyen d’apprendre pas mal de choses.

Bref, Endless Ocean est un jeu zen. Qui vous emporte dans son monde sous marin, le genre de jeu purement détente, avec une belle musique, qui vous fait échapper aux expériences d’actions et de frénésie que l’on trouve dans beaucoup de jeu. J’ai passé plus de 100h sur ce jeu. Je l’ai fini à 98%, car il m’a emporté avec lui dans son voyage, grâce à la soif de découverte qu’il propose.

Essayez le, il peut être une très bonne surprise.

Et j’espère de tout cœur un endless ocean en HD, avec encore plus de zones, plus complet, plus long, plus beau. Si les dieux du jeu vidéo m’entendent.