Mon premier Artoyz

Ma chérie m’a offert ce petit ArtoyZ « DIY » de chez Disneyland Paris il y a un petit moment.
Bien plus récemment, pour mon anniversaire, elle m’a également offert une mallette de Posca, alors voilà je me suis lancé et j’ai créé mon tout premier ArtoyZ ! Il est très loin d’être parfait, mais pour un début il est pas trop mal je trouve. L’exercice est assez compliqué surtout si on fait ça en « freestyle » comme je l’ai fait pour celui-ci. Concrètement je n’avais absolument aucunes idées de quoi faire, j’ai laissé libre court à mon inspiration du moment. Je pense que quand on fait des croquis sur une feuille on peu obtenir des choses plus élaborés et moins abstraites. Mais pour le coup j’avais envie de faire un peu du « n’importe quoi », ça fait du bien de temps en temps… Pour mon prochain je ferais un truc un peu moins instantané !

Vous en pensez quoi ?

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Lana del rey – National anthem

Ce clip rempli de symbolisme, d’images, de métaphores et de messages en tout genre aussi bien au niveau des paroles que de son imagerie.
En premier temps on va ce pencher sur les différents mélanges dont ce clip fait preuve.

Coté Musique/Son :


Hip Hop/Black music :

En effet nous avons ici des sons typiquement hip hop, le beat par exemple assez lourd qui fait penser à une marche militaire tout en gardant une rythmique purement rap ferait presque pensé à une instru east coast à la Mobb Deep ainsi que d’autres références black music, plus gospel pour le refrain sans parler de certains passages presque rappés par la belle. Et notamment sur le début de la chanson ou elle fait un passage avec un flow très peu chanté. On peut aussi parler de ces petit sons assez discrets de mec qui crie en arrière plan (qu’on entend très bien vers la fin du clip) qui ponctue également presque toutes ses chansons qui fait très mixage de petit sample hip hop de DJ des années 90.

Pin-up/vintage :

Par opposition nous avons droit à une revisite du très fameux « happy birthday mr président » de Monroe dans l’intro…
Son chant durant la chanson très « pouh pouh pidou », « lolitaesque » ou « pin-up » est ancré dans une époque et une dans ambiance burlesque. Sans parler, pour la musique en elle même, de l’orchestration qui fait très bande original de film hollywoodien (comme très souvent avec elle !). Les feu d’artifice durant le début qui font plus penser à la fête de l’indépendance américaine qu’à du jazz, c’est clair…

Coté Réalisation/Mise en scène :

On remarque que le clip commence avec du noir et blanc pour ensuite basculé dans de la couleur. Comme si il y avait un flash back dans un flash back…En fait si on suit la chronologie du scénario du clip, c’est effectivement ça. Car c’est sa rencontre avec le Mr Président …le Mr Président qui est censé être ? Kennedy ? Mais…il serait pas un peu black le président JFK dans ce clip ? Mais revenons en à nos moutons… On est donc mis en face de deux parties très distinctes : L’introduction du début ou il n’y a absolument pas de mélange musicale et la deuxième parti ou nous sommes dans le mélange total dont on a parlé juste à l’instant dans la partie sonore. Comme pour traduire une espèce d’évolution avec le temps. Le clip emprunte un format d’image carré arrondis avec des « sauts de pellicules » de temps à autre et des bords pas du tout net…voir grungy/vintage.

Quand on voit le président en black avec une casquette de rappeur des années 90′ on est mis devant une sorte d’uchronie : « et si à l’époque de JFK le président aurait été un black de Harlem ? » A ce moment on peut s’arrêter à cette lecture si on le souhait mais devant la totale improbabilité de la question, ben oui c’est totalement impossible, on se rend compte alors que c’est pas une vraie uchronie, non, ici nous avons à faire à une symbolique. On remarquera également que le scénario et la chronologie des événements est totalement mixé de tout les cotés, c’est simple ont à le droit à une tonne de moments de vies avec la mort du président qui se fait tiré dessus après l’intro et à la fin du clip. Encor une fois le mélange est présent. Dernière chose il y a pas mal d’images subliminales…

Le mariage :

Dans ce clip, le personnage de Lana del rey, qui pourrait être une sorte de Marylin Monroe est donc mariée à ce président black. Elle possède un style bien de l’époque américaine. Elle ressemble typiquement à une first lady, dans la mode de son époque certes, mais garde effectivement un mode vestimentaire américain|blanc.

Son mari, lui, est bling bling, Il est un gangsta moitié Tupac moitié Corléon…A priori les anachronismes fusent et le couple est totalement improbable. Mais est-ce qu’il est bien ancré dans une réalité propre ? Non car tout est mélangé et ceci depuis qu’on à vu ce président et cette first lady changé radicalement ce qu’on connait de l’histoire.

Les paroles :

Du coté des paroles, une histoire d’amour qui dérape…qui tourne mal entre drogue, succès, argent, diamants… Le personnage de Lana à l’air d’être totalement perdu dans tout ça comme si tout lui revenait par flash au milieu de ces roses et tout semble flou..mélangé dans de la confusion..Elle veut être « son hymne national » (le titre de la chanson) encore une image…. À coté de ça on voit que les termes employés, le vocabulaire, le « parlé » peut être soit très vulgaire et franc parlé soit très « normal » encore un contraste…encore . On notera évidement les mots « hybrids » et « mix » qui sont donné à la fin comme une signature.

Tout ce symbolisme, que veut-il dire ?

C’est là que c’est le plus intéressant, je ne prétend pas avoir la réponse ultime, tellement le sujet semble complexe. Ce qui est sûr c’est qu’il y a plusieurs niveaux de lecture, moi j’ai vu ceux ci :

En premier lieu : L’histoire d’amour uchronique. Rien à comprendre de plus ce coté là, l’histoire d’amour tourne mal il se fait tirer dessus (peut-être à cause de ses magouilles) fin…
En second lieu : On peut lire à travers tout ces symboles…Le mélange de toutes ces choses ? Ne parlerais-t-il pas de l’Amérique puritaine en face du peuple noir ? Ne serait-elle peut-être pas entrain de nous montrer le mariage idéal et utopiste entre ces deux « peuples » durant tout le clip, qui tourne au final mal…
Mais dans ce mélange, qui a réellement le rôle du peuple noir et qui remplit celui du peuple américain blanc ? Tout se mélange tellement que après tout…la façon dont se comporte le président avec l’argent…ne serait-il pas plutôt le symbole du peuple blanc américain ? Lana étant alors le peuple noir pleurant la « perte » de son « mari » ?

On peut se pencher sur ce qu’elle prononce à la fin pour trouver des indices :

« And I remember when I met him, it was so clear that he was the only one for me. We both knew it, right away. And as the years went on, things got more difficult- we were faced with more challenges.

I begged him to stay. Try to remember what we had at the beginning.

He was charismatic, magnetic, electric and everybody knew it. When he walked in every woman’s head turned, everyone stood up to talk to him. He was like this hybrid,this mix of a man who couldn’t contain himself. I always got the sense that he became torn between being a good person and missing out on all of the opportunities that life could offer a man as magnificent as him.

And in that way I understood him and I loved him. I loved him, I loved him, I loved him.

And I still love him. I love him. »

On dirait qu’elle parle de l’Amérique elle même, celle du début. Donc il est bien possible que le symbole du peuple noir soit en fait véhiculé au travers d’elle même.

Une chose est sûr au travers ce cette deuxième lecture tout les mélanges ont un sens. Elle mélange le rap aux pin-up. l’Amérique noire à l’Amérique blanche

La troisième lecture qui peut être associé à la deuxième : Lana nous montre au travers des enfants métisses sa vision idéalisé de l’Amérique parfaite. Celle ou les deux peuples sont unis et « font des enfants » ensemble.
Je pense qu’il y a encore plein de niveau de lectures différents (il doit avoir aussi pas mal d’ironie et de sarcasme) mais pour moi le message principal c’est cette idée de mélange des peuples et des cultures…une histoire d’amour qui tourne mal…de l’argent…et le noir et blanc du début n’est peut-être pas UNIQUEMENT pour servir de flash back dans le flash back…
Une chose m’intérpelle beaucoup : « I begged him to stay. Try to remember what we had at the beginning.«  Je pense que cette phrase fait une référence très amer à un passé pas du tout glorieux pour les états unis…sous fond de champ de cotons si vous voyez ce que je veux dire. et le « I begged him to stay.«  deviendrait alors une manière de parler de la raison.

La fin

Presque tout le clips de Lana del rey se finissent mal malgré leur beauté…
Un peu comme la pochette d’album très belle et suspendu dans une ancienne époque…et son livret de paroles taché de sang. Il y a pas à dire la mélancolie général qui remplie ses œuvres est quelque chose d’assez fou. C’est celon moi du romantisme pur et dur car la mort à un rôle limite attractif tellement la beauté auquel elle est toujours associé nous hypnotise. Donc beaucoup de clip se finissent en suicide…en mort quelque part…et ici …un assassinat à la JFK…

« Money is the anthem
Of success
So before we go out
What’s your addresss »

Si on regarde de plus près les scènes ou elle se trouve derrière les roses au début à a la fin…c’est surtout comme si elle se cachait dans ces roses…sous couvert…et les diverses vues subjectives des roses montrent un point de vu assez idéal sur la voiture…comme un tireur d’élite. Elle est à la fois la victime et la meurtrière..Mais de quoi ?

Pour moi, cette fin aussi triste semble t-il avec son rewind de flash back rapide sur fond de « et je l’ai aimé » nous montre pas seulement la perte tragique d’un marie mais elle nous montre également qu’elle efface d’un coup de fusil (un claquement de doigt, ou en un soufflement de bougie), tout ce rêve (dont le violons associés au piano malgré leurs rôles mélancolique nous rappelle aussi leur forces d’évocation onirique). Elle efface cette uchronie…elle efface d’un coup ces anachronismes…ces nons sens…ces improbabilité…non tout ça n’est qu’un rêve…ce mélange parfait…cette nation vraiment unie…cet hymne…n’existe pas… Il n’y a jamais eu de peuple noir se mariant avec le peuple blanc…malheureusement…même si elle le regrette apparemment du plus profond d’elle même…vers les 7:39 min on note se « balayage »…comme quand on se secoue après un rêve…

La cloche

Voici une petite photo sur laquelle je me suis amusé à faire un changement d’ambiance.

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Différente

Inauguration d’une nouvelle catégorie. Je suis amateur de photographie et de retouche photos en tout genre. Je ne suis pas spécialement doué la dedans mais j’adore retouché des photos sous photoshop pour leur données une sorte de nouvelle vie. Je trouve que c’est intéressant de récupérer des détails ou au contraire en dissimuler, jouer avec les contrastes/couleurs/lumières, jouer avec des effets, corrigés des erreurs, donner une netteté/un flou…

Pour cette première photo, elle à été prise lors du Ldoll 2012 à Lyon. L’éclairage n’est pas top pour la photographie (donc problèmes d’image bruitée, de flous…) mais je pense que j’ai réussi à en tirer quelque chose d’assez intéressant.
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