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Salut à tous, c’est Sir-Kyrou qui vous parle ! Alors dans le cadre de la semaine GTA à laquelle j’apporte ma petite pierre, je vais vous parler de GTA Liberty City Stories. Petit tour du proprio : sorti en décembre 2005 dans nos contrées, il s’agit d’un spin-off de GTA III (dont vous pouvez retrouver la critique d’Ecchi ICI). C’est aussi le premier GTA sur PSP, ce qui amène son lot de trucs cool et de défauts qu’on passe si on est fan, ce qui n’est pas mon cas.

UNE PETITE HISTOIRE A LIBERTY CITY

Vous voici donc dans la peau de Tony Cipriani, et si vous avez joué à GTA III, ce nom ne vous est pas inconnu (mais moi je ne l’ai pas fait, je me suis juste bien renseigné). Vous sortez de prison et retournez chez le Godfather de la ville, Salvatore Leone. Tout ça parce que vous aimeriez bien retrouver votre place de bras droit (Dieu sait ce qu’il fait avec son bras droit, le Leone).

Liberty City est donc la même que dans GTA III, à quelques détails prêt, et elle est découpée en trois zones. Trois îles pour être plus précis. La carte totale est pas très grande comparée à un San Andreas, mais c’pas pour autant qu’on s’ennuie. Aussi, vous allez devoir faire des missions pour des types pas très nets si vous voulez débloquer les zones suivantes. Enfin types pas nets, sachez qu’on fait des missions pour prouver à sa mère qu’on est un type bien… Ce qui m’a fait beaucoup rire. On retrouve d’ailleurs dans tout le jeu la petite touche humoristique que Rockstar implémente depuis Vice City, ce qui n’est pas pour me déplaire.

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DES PETITS À CÔTÉ UN PEU SYMPAS…

Il y a bien sûr des missions secondaires comme Rockstar sait les faire, mais beaucoup moins funs que dans les autres à mon goût. Vous pouvez vous prendre pour des flics et aller « chopper » des truands. Enfin chopper, plutôt exploser leur véhicule pour les tuer. On peut même conduire une ambulance pour aller chercher des patients et les ramener à l’hôpital. Ces deux là sont assez cool, je vous l’accorde. Puis vient le moment de conduire une voiture téléguidée qui explose (Coucou Call Of Duty), et là, on touche le fond. Rien de fun DU TOUT. Mais au moins, vous les ferez dans différents véhicules avec des radios de bon goûts, même si moins étoffées que dans les autres GTA (Support UMD oblige, me direz vous). Et comme vous le voyez sur les screens, pour un jeu sorti un mois après la console en Europe, c’est assez beau !

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… MIS EN L’AIR PAR UN GAMEPLAY APPROXIMATIF

Maintenant, parlons du gameplay, et je ne vais pas mâcher mes mots. C’est – à mon goût – totalement injouable avec le mono-pseudo-stick de la Playstation Portable. Les véhicules partent en vrille dès que vous souhaitez tourner moyennement fort, ce qui est très problématique pour les missions de courses. Quand à la visée automatique, heureusement qu’elle est là… Quand elle ne vise pas un random piéton au lieu de la personne que vous voulez descendre ! Et j’vous assure que quand cette personne à une arme qui fait bobo et que la visée merde comme ça, il y a de quoi lancer sa console très très loin. Sinon, chose que j’aborde parce qu’on est dans GTA quand même : les CODES. Bah ouais comme d’hab’ c’est magique, c’est rigolo, ce genre de chose. N’ayez pas peur de rentrer celui qui vous donne la grosse tête !

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DARWINISME URBAIN

Dans la même optique d’éclate que le jeu avec les codes, le mode multijoueur promet lui aussi de bonnes tranches de rire. Oui oui vous m’avez bien lu, c’est le retour du multijoueur que l’on avait plus vu dans la série depuis les premiers épisodes PC. Pour ce faire, Rockstar Leeds a mis les petits plats dans les grands et c’est 7 modes de jeux qui nous sont proposés dans lesquels jusqu’à 6 joueurs peuvent jouer en WiFi ad-hoc - pas de online. Les plus sociaux d’entres vous pourront donc profiter de modes deathmatchs dans tout Liberty City, de courses (dans les règles de l’art ou non), de missions de survie (protection de véhicules contre truands) ou encore s’essaieront au brocanteur vandale en allant chercher divers véhicules a coup de gros billets carjacking. Sans oublier les modes « Tanks for the memories » (récupérer et garder un blindé) et « The hit list » (abattre une cible parmi les joueurs) qui promettent de joyeuses mêlée générale ! Mais bien sûr il n’est pas forcement nécessaire de se fixer un objectif pour traîner à plusieurs dans la ville et ce mode multijoueurs est une porte ouverte à toutes sortes d’idées saugrenues (mes potes en témoigneront). Je déplore du coup que Rockstar n’ait pas jugé nécessaire de porter ce multi sur la version PS2 du jeu…

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GTA Liberty City Stories n’est pas un mauvais jeu, il a juste un certain nombre de défauts que les fans ou les j’m'enfoutistes oublieront. Maintenant si vous n’êtes pas vraiment fan de GTA passez votre chemin, cet épisode est totalement dispensable. Un petit jeu sympa si on aime le genre et qui se trouve pour pas cher de nos jours. Pour le solo je vous conseille plutôt de faire l’adaptation PS2 sortie 8 mois plus tard – pixelisée à mort mais plus maniable – au lieu de cette version PSP.

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