GTA Vice City – Veni, Vidi, Vercetti

GTA_ViceCity_ImageàlaUne

GTA III aura révélé le talent de Rockstar au monde entier. Ces derniers ne se reposent cependant pas sur leurs lauriers puisque neuf mois plus tard, ils reviennent en force sur PS2 (et un peu plus tard sur PC et Xbox) avec un nouvel épisode qui marquera les esprits : GTA Vice City. Changement total d’ambiance, adieu Liberty City et bienvenue aux plages de sable fin, aux cocotiers et à une ambiance eighties de qualité.

SCARFACE

L’histoire se déroule en 1986 dans une ville ressemblant étrangement à Miami. Le joueur incarne Tommy Vercetti, un ancien homme de main de Sonny Forelli (un parrain de la mafia), sorti d’une longue peine carcérale. Sonny craint que Tommy remette les pieds à Liberty City et l’envoie donc à Vice City afin d’étendre leur trafic de drogue. Lors d’un échange qui tourne mal, il n’a pas d’autre choix pour survivre à une embuscade que d’abandonner la drogue et l’argent. Évidemment, cette nouvelle ne plait pas à Sonny qui lui ordonne de retrouver ce qui lui appartient. Tommy se retrouve donc obligé d’approcher le milieu du crime pour découvrir l’identité du commanditaire de ce guet-apens.

C’est ainsi que le joueur se retrouve embarqué dans les rues de Vice City aux commandes de Tommy Vercetti. Et premier constat qui fait chaud au coeur, il s’agit du premier héros de la série GTA… qui parle. Fini le larbin muet sans aucune émotion ni aucune conviction, désormais le personnage principal a enfin une voix et donc un vrai caractère, bien trempé d’ailleurs. Tommy nous rappellera sans cesse qui a les plus grosses cojones. Cela permet ainsi des cinématiques avec une meilleure mise en scène et surtout beaucoup plus d’humour et de nombreuses références cinématographiques dont la plus évidente est celle de Scarface.

    GTA-Vice-City-07

« Welcome to Vice City ! »

IT’S MY CITY !

Comme dans les précédents opus, le joueur proposera ses « services » à différents « employeurs ». Tuer une personne, en suivre une autre, tout casser dans un magasin, les missions seront nombreuses et variées. Elles sont d’ailleurs mieux amenées dans l’histoire grâce à une amélioration de la narration mais elles ont aussi l’avantage d’être plus dynamiques, plus pêchues. Le petit plus ultime vient quand même du fait qu’il est agréable d’évoluer sur une carte aux couleurs chatoyantes et où l’ambiance des années 80 règne en maître. Les différents protagonistes rencontrés sont également bien plus travaillés que dans GTA III et marquent ainsi plus les esprits des joueurs. Ainsi, entre le cubain macho, les membres bisexuels d’un groupe de rock réputé ou bien encore une mamie vaudou, l’hétérogénéité des personnages secondaires fait vraiment plaisir à voir.

Vice City marque aussi l’arrivée de grandes nouveautés. Du côté des véhicules, Tommy pourra parcourir la route sur des motos et les airs grâce à des hélicos et même à un avion (le dodo de GTA III ne volait pas même si avec une p*t**n de technique, on pouvait le faire décoller).

Pour faire avancer l’histoire, en plus de bosser pour divers personnages, il faudra également devenir «le roi de la ville». Pour ce faire, le joueur pourra racheter la plupart des commerces. Ceux-ci, une fois leurs missions achevées, vous permettront de récolter régulièrement de l’argent. Ainsi devenir producteur de films pornos, marchand de glace (particulière quand même la glace) ou encore patron du Malibu Club, tout devient possible dans la ville de tous les vices (à condition d’avoir quand même un bon porte monnaie).

gta_vice_city

« Le King de la ville, c’est moi ! »

DEUX FLICS A MIAMI

Rockstar a réussi à recréer une ambiance eighties des plus réussies, que ce soit visuellement qu’auditivement. Et vos oreilles vont certainement jouir de plaisir en entendant la bande son de GTA qui une fois de plus est de très bonne QUA-LI-TAY (on ne le répètera jamais assez) ! Michael Jackson (avant qu’il ne blanchisse), The Whispers, Judas Priest, et tant d’autres, chacune des radios de Vice City vous satisfera pendant une bonne heure avec ses musiques et ses émissions, et évidemment il y en a pour tous les goûts. D’ailleurs, chez GameurZ, on se bat encore pour savoir quelle est la meilleure radio entre Flash FM et Fever 105.

Comme dans GTA III, il sera possible d’endosser le rôle d’ambulancier, de taxi, de pompier, de policier et de tueur à gages. Petit ajout tout de même, à Vice City, vous pourrez en plus devenir livreur de pizzas. Et si tout cela ne vous suffit pas, il reste plein de missions annexes à remplir parmi lesquelles des courses, des affrontements au stade, et les fameuses collectes d’objets.

gta-vc-anniversary-001

« Fuck la police ! » 

Avec cet épisode, Rockstar ne fait pas que reprendre ce qui a fait le succès de GTA III. Même si évidemment on y retrouve les mêmes bases, les apports qu’ils ont faits subliment Vice City et font de lui l’un des meilleurs épisodes de la saga des GTA, si ce n’est le meilleur. En plus d’une narration plus aboutie, de personnages hauts en couleur et des missions mieux amenées mais également plus marquantes, l’ambiance des années 80 y joue pour beaucoup. Pour un jeu fait en seulement 9 mois, il s’agit d’un très beau bébé. Félicitations aux parents !

 

signature_krystal_warrior

2 personnes aiment cet article


2 Réponses de ouf !

  1. Dehell dit :

    « chez GameurZ, on se bat encore pour savoir quelle est la meilleure radio entre Flash FM et Fever 105″

    Et VRock !

    • Quand on y jouait avec Tétris, on se battait toujours pour la station de radio. Et c’était toujours entre Flash FM et Fever 105. Les autres radios sont toutes aussi biens mais ne faisaient malheureusement pas parties de notre duel ! :D

Laisser une réponse