Oh, les enfants, il fait froid dehors et vous n’avez pas de chauffage dans toute votre maison ? Que diriez vous de lancer vos vieux jouets dans le nouvel « Little Inferno Entertainment Fireplace » ?!
Qui n’a pas fait mumuse avec des allumettes ou des briquets dans sa jeunesse ? Brûler du papier, gratter des allumettes…. Bon d’accord, il n’y avait peut-être que moi. J’imagine que vos parents vous ont répété assez de fois « JOUER AVEC LE FEU C’EST DANGEREUX » pour que vous n’ayez même pas envie d’essayer. Et bien dans Little Inferno, jouer avec le feu sans se blesser est maintenant possible !
Avant de vous parler de l’histoire (enfin si on peut appeler ça comme ça) de Little Inferno, faisons un petit tour du proprio.
Développé par Tomorrow Corporation et sorti en novembre 2012 sur PC et Wii U, il a été ensuite porté sur iOs en Janvier 2013. Mais ce n’est pas tout, ce petit jeu des designers de l’abusivement bon World Of Goo a été nommé à l’Independant Games Festival dans pas moins de quatre catégories et a obtenu deux mentions honorables, une pour son design et l’autre pour sa bande-son.
Bien, rentrons dans le vif du sujet. Le froid empêche tout le monde de sortir de chez soi, chaque habitant est devant son Little Inferno et brûle tout ce qu’il peut pour rester en vie, voilà pour l’histoire de base, très basique.
Maintenant passons aux choses sérieuses, le gameplay. Enfin, quand je dis choses sérieuses, c’est pour expliquer le gameplay le plus siiimple du monde. En effet, achetez des objets à brûler avec de l’argent in-game, TOUT BRÛLER D’UN SIMPLE CLICK, récolter encore plus d’argent grâce à des combos rigolos et recommencer, encore et encore, en débloquant de nouveaux objets tous aussi fous les uns que les autres dans 7 catalogues différents !
Bien sûr, ne vous attendez pas à tout avoir facilement, pour débloquer un nouveau catalogue d’objet, il va vous falloir acheter tout ceux du précédent, et ensuite acheter le catalogue qui coûte une b– un bras ! Personnellement j’aime le principe, mais à part rajouter des minutes ou des heures (pour les moins doués d’entre nous) de jeu supplémentaire qui peuvent être trèèèès longues par moment, ça sert pas à grand chose. Et les clins d’œil qui font toujours plaisir, comme par exemple une réplique de Meat Boy en carton !
Tous ces objets ont leur caractéristiques particulières. Quand ce n’est pas des gros boums, c’est des jets de de flammes, ou encore des colorants…..
Little Inferno, ça ne coûte pas cher et c’est très bien. J’ai carrément « kiffé ma race » comme disent le jeunes. Rien que le fait de pouvoir tout brûler sans se faire mal et sans faire de mal devrait réveiller en vous de grosses pulsions après une bonne journée de dur labeur. Certains diront que c’est un jeu casual et que c’est donc de la bouze, je répondrai que c’est bien un jeu casual, mais c’est le meilleur jamais créé, au même niveau que World Of Goo. C’est dispo sur Steam pour un peu moins de dix euros et pour encore moins si vous profitez du dernier Humble Bundle, alors je n’ai qu’une dernière chose à dire : faites confiance à GameurZ et FONCEZ !
Très dommage de ne parler du scénario que pendant une ligne alors que celui ci, par son ending notamment, révèle une reflexion énorme sur le jeu lui même. Toute l’ambiance du jeu, par sa musique magnifique, son design et son écriture (les échanges de lettre) en font un objet vraiment unique. Le gameplay, bien qu’excellent, est profondément répétitif, mais ce coté répétitif est au service de la morale évidente induite par l’ending.
Ce jeu est définitivement plus qu’un jeu (ou moins si on veut…), et je trouve que cette chronique passe malheureusement complètement à coté de la plaque en se concentrant sur le gameplay.
Yo.
Tout d’abord, merci du retour, ça fait toujours très plaisir.
Pour répondre à ta remarque, je ne parle pas beaucoup du scénario car j’en suis encore à mes premières critiques, et la peur de spoiler les gens est bien présente (même pour les petits jeux) ! J’ai assez aimé les échanges de lettres, mais pour moi ça ne va pas très loin, et j’ai pas trouvé l’ending exceptionnel. Bien que sympathique, ce n’est pas ça qui va me rester dans la tête.