Dead Space 3 – Retour aux sources ?

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Après une campagne promotionnelle pour le moins houleuse de par les retours acerbes qu’elle aura suscitée, Dead Space 3 a débarqué sans grâce dans les étals en février dernier. Je change la donne pour une fois puisque je ne vous parle pas aujourd’hui d’un FPS comme à l’accoutumé mais bien du TPS survival horror de Visceral Games. Adepte devant le monolithe de cette licence depuis le premier je n’aurais en effet  pas souhaité louper cet épisode.  Après un deuxième jeu pas toujours au top, on repart ici presque dans la course !

MODE SOLO : CHANGEMENT D’HORIZONS

X années après l’épisode de la méduse, Isaac s’est réfugié sur la lune dans une vie de dépressif. Un mode de vie qui déplait à certain, dont Ellie qui malgré un mariage rapide s’est vite fait barrée pour se farcir tous les mecs  sauver l’univers des nécromorphes. Dans sa quête de sauveuse de l’humanité elle trouve une planète, « Tau Volantis », censée être la source des monolithes. Sauf que malheureusement Ellie et son équipe coupent soudainement tout contact… C’est donc dans l’espoir de la sauver que deux soldats partent sur ses traces : l’ami Clarke et John Carver, personnage tout aussi torturé qu’Isaac disponible pour le mode Coop.

Une fois arrivé sur Tau Volantis vous aurez à vous trimballer de vaisseaux en vaisseaux pour pouvoir vous rendre sur la planète. C’est ici qu’on accède à un véritable retour aux sources. En effet entre les scènes dans l’espace, le vaisseau dépeuplé –  ou surpeuplés de nécromorphes  – on pourrait avoir l’impression de se retrouver dans Dead Space 1. De plus le mixage sonore – qui est juste magique il faut le dire – vous plongera aussitôt dans une atmosphère pesante digne d’un survival horror. Sur la planète en elle-même la plupart des scènes se trouvent être des petits couloirs de bunker rappelant énormément les vaisseaux spatiaux. Plus vous avancerez plus vous pourrez voir à quelle point la folie s’est emparé des lieux. Pour tout vous dire cette ambiance est réellement jouissive.

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BALADE DE SANTE

Si seulement la difficulté n’avait pas été autant diminuée… La surabondance de matériaux, notamment les gels somatiques et la ferraille qui servent à fabriquer des soins et munitions, fait que vous ne manquerez jamais de rien. Du coup en mode normal ou difficile vous n’aurez pas vraiment de problème pour survivre seul. De plus certaines armes sont tellement puissantes que tuer du nécro ne sera pas non plus un soucis. Seule surprise dans cet arsenal musclé : le cutter plasma, arme de base de la série, ne sert plus vraiment à grand-chose. En effet le modèle à une main a une taille plus petite qu’auparavant et viser un membre de nécromorphe comme on en avait l’habitude n’est plus possible. Quant au gros modèle, il manque tellement de puissance qu’il n’aide pas beaucoup plus. Adieu donc cher cutter plasma et bonjour disqueuse, lance roquette ou encore  bolas !

Une fois sur Tau Volantis vous découvrirez des paysages à couper le souffle, tout comme Dead Space 2. Sauf qu’ici le coté bourrin critiqué par certains n’est plus présent que dans une moindre mesure. Si vous bridez vos armes et que vous vous baladez avec un minimum de kit de soin vous pourrez augmenter la difficulté à votre guise.

Comme à chaque nouveau Dead Space on peut remarquer qu’ Isaac parle de plus en plus. Sauf que si la chose était plutôt bien amenée dans le 2, ici par moments (un peu trop d’ailleurs) on à juste envie de lui dire : « Putain Isaac, MAIS FERME TA GUEULE !!!! »

Côté évolution, les nécromorphes n’ont pas beaucoup changé par rapport aux opus précédent, ce qui est fort dommage. Les seules nouveautés se situent dans les derniers niveaux du jeu,  sinon on a juste droit à des soldats courant avec une hache et une espèce tirant grandement sur le seigneur des anneaux.

Pour les armures par contre, en comptant les bonus de l’édition limitée, vous en aurez une douzaine environ dont certaines qui se ressemblent plus ou moins. Les différentes améliorations d’armures que vous effectuerez ne vous apporterons aucun bonus contrairement aux 3 précédents jeux  (épisode iPhone compris). Il en va de même pour le changement d’armure : avant on avait une animation sympa avec une lumière qui allait de bas en haut, ici on se retrouve avec une lumière toute dégueulasse qui jaillit. Merci l’innovation… D’ailleurs alors que la qualité graphique des combinaisons est au rendez vous on ne peut pas en dire autant des visages des personnages, comme Isaac et sa pilosité complètement surnaturelle.

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COOP : UN CAFE ET L’ADDITION SVP !

Une fois acceptée la direction action prise par le jeu en dépit de la composante survival, l’idée d’y incorporer un mode Coop est vraiment intéressante. D’autant plus que Carver et Isaac voient des choses complètement différentes par moment. On regrette par contre toujours cette limitation du mode coopératif au jeu en ligne, là où il serait tellement agréable de le parcourir en écran scindé.

Le niveau de difficulté de ce mode est également très bas puisque le nombre de nécromorphe n’augmente pas en fonction du nombre de joueurs. Vous aurez la même quantité de monstres que vous soyez seul ou à deux ! De plus si vous utilisez des armes lourdes c’est tellement facile que ça ne sert pas à grand-chose d’être deux… Dans mes parties Coop nous en avons été réduit à n’utiliser que des armes à une main pour plus de challenge et même ce faisant nous étions tranquilles en mode Hard !

Si le mode histoire à deux n’est donc pas des plus passionnants,  les missions spéciales Coop où l’on suit la descente au enfer de Carver sont en revanche plus agréables. En plus de changer de perspective, on y découvre des enregistrements audio différents (veillez en revanche à bien choisir votre compagnon de jeu pour ne pas avoir tout le suspense de ces séquences gâché par une langue bien pendue).

Aussi bien dans un mode que dans l’autre, vous pouvez définitivement dire adieu au survival horror :  en Coop c’est de l’action pure et dure avec du gros bourrinage – les nécromorphes étant tellement faibles que les situations en deviennent risible.

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Dead Space 3 n’est clairement pas un jeu qui a fait l’unanimité auprès des joueurs, comme ses faibles ventes en témoignent. En prenant un virage assumé vers l’action et en ne communiquant que sur cet aspect Electronic Arts s’est mis à dos ses premiers fans et a présenté aux nouveaux venus un jeu s’apparentant à « un énième shooter ». Pourtant si l’on met de côté ces maladresses propres au géant EA, Visceral Games à tout de même réussi a faire avec cet épisode un jeu avec une véritable ambiance oppressante et une grande variété. Si vous n’êtes pas conservateur et rédhibitoire aux phases d’actions sans concessions, Dead Space 3 est un titre qui mérite clairement d’être parcouru.

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Une Réponse de ouf !

  1. DENIX dit :

    J’avais l’intention de l’acheter, mais vu qu’il n’a pas eu de succès je pense que ce serait mieux d’attendre sa baisse (crash ?) de prix imminente :p
    Sympa l’article !

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