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Resident Evil VI. Quand le jeu se lance, dès le menu et sa petite musique envoûtante  on SAIT qu’on va prendre son pied. Horreur ? Action ? Infiltration ? Vous aurez droit à tout. Des personnages qui valent le coup ? Une histoire au rythme effréné ? Oui, ça aussi vous y aurez droit.

ON COMMENCE…

Les campagnes d’abord. Le mode histoire quoi. La première chose dont je parlerai, c’est le fait que tous les personnages se croisent au cours du jeu. Chaque tandem rencontre les autres au moins une fois  au cours de l’histoire. Et sincèrement, qui n’avait jamais rêvé d’un face à face à la testostérone entre Léon et Chris ? D’une Ada Wong manipulatrice qui observe les autres duos de loin, leurs vies souvent entre ses mains sans qu’ils aient le moindre soupçon… Une trouvaille que j’aimerais (personnellement) retrouver plus souvent dans les jeux vidéo. A chaque changement de héros, les morceaux de l’histoire se recollent, et tout devient de plus en plus clair.

Tous les personnages valent le détour : les anciens, revus et améliorés. Les petits nouveaux (Jake Muller et Sherry Birkin) sont très bien amenés, et leur histoire (une fuite haletante) ne vous fera que les apprécier d’avantage. Parce que oui ! Comme tout bon jeu qui se respecte aujourd’hui (mis à part les gros défouloirs auxquels on ne demande rien d’autre que du fun, et encore !) Resident Evil VI nous offre une vraie histoire, et de VRAIS personnages ! C’est pour ma part un critère majeur dans l’appréciation d’un jeu.

Léon Kennedy et Helena Harper, un nouveau personnage

Léon Kennedy et Helena Harper, un nouveau personnage

BIOHAZARD

La première campagne, orientée horreur (avec une bonne dose d’action quand même !), est celle de Léon Kennedy, toujours aussi charismatique. Il est accompagné d’un nouveau personnage, l’agent Helena Harper. Mystérieuse, leur histoire se dévoile lentement, et les environnements traversés sont des plus flippants (des grottes souterraines, une cathédrale et son cimetière… brrrr !). Les développeurs se sont surpassés côté ennemis peu ragoutants (pire que les regenerados de Resident Evil IV pour ceux qui s’en souviennent) et certains « boss »  vous suivront tout au long de certaines campagnes, vous sautant dessus au détour d’une ruelle alors que vous commenciez à peine à en oublier l’immonde figure… et l’odeur…

Lors de la seconde campagne, on retrouve un Chris Redfield plus musclé que jamais, mais aussi très déprimé, avec un petit souci de mémoire en prime… Son jeune coéquipier Piers Nivans est tout aussi aguerri que lui, un peu moins musclé mais ça va on l’aime bien, et plutôt branché fusils de précision. Clairement la campagne actiondegrossebrute de ce numéro, c’est aussi la plus « triste ». Et ça colle plutôt bien au personnage de Chris si vous voulez mon avis. Tout ces soldats au cœur tendre…

Sors ! Sors ! Y a pas de clé !

Sors ! Sors ! Y a pas de clé !

 Dans la troisième histoire, les joueurs suivent les deux petits nouveaux de l’univers RE. Jake Muller, mercenaire intéressé (ce qui est un peu redondant mais ça a le mérite d’être clair) et recherché par… beaucoup de monde, dont Sherry Birkin, qui lui met la main dessus en premier. Les deux héros devront coopérer contre leur gré (au début) et apprendre à se faire confiance. Un vrai petit film d’action comme on adore. Une fuite continuelle ponctuée de révélations surprenantes.

Ada Wong et son téléphone portable du futur

Ada Wong et son téléphone portable du futur

La dernière campagne, celle d’Ada Wong, est orientée infiltration et se joue absolument en solo. Un mode coopération est disponible bien sur, mais à mon avis jouer à deux avec « l’agent » aux côtés de l’espionne Chinoise casse le rythme de l’histoire et gêne plutôt qu’autre chose, dans les phases de discrétion notamment. En plus certaines actions ne seront pas réalisables par le deuxième joueur qui ne peut faire progresser le niveau (activer un interrupteur ? L’agent ne sait pas faire. L’agent est frustré). Le personnage n’apparaît d’ailleurs pas dans les cinématiques, ce qui nous fait bien comprendre que cette campagne est pensée pour  le solo (n’en déplaise aux petits frères et sœurs qui n’ont pas accès à la première manette). Et puis, une arbalète, c’est quand même plus discret qu’un fusil à pompe. Personnellement, c’est la campagne que j’ai le moins appréciée. Peut-être le personnage d’Ada était trop « détaché » pour moi. Peut-être que je préfère les brutes tristes. Et puis finalement, c’est fun les fusils à pompe.

Viens-là que je te console

Viens-là que je te console

Je rappelle que le niveau d’objectivité de cette critique est à peu près de zéro.

 

POUR UNE NOUVELLE EXPERIENCE

Le système de campagne multijoueur est très optimisé, tout le jeu est pensé pour ça d’ailleurs (mis à part la campagne d’Ada Wong). Contrairement au numéro précédent, où Chris et Sheva prenaient le même chemin, ici nos héros sont souvent séparés. Les joueurs devront donc progresser seuls durant des phases de jeu assez longues, s’aider à distance, se couvrir…  Je pense à une scène en particulier où deux des personnages se réveillent séparés, sans savoir si l’autre est encore en vie.

Le gameplay est extrêmement varié pour un TPS. Fuite, phases de QTE, action explosive, tir d’élite, survival et même conduite de moto neige ! Beaucoup d’armes disponibles, et à chaque personnage sa spécialité. Si vous êtes un fou du sniper, choisissez Piers, le coéquipier de Chris Redfield. Si vous aimez le combat à mains nues, Jake Muller fera votre affaire. Et bien sur, avis aux amateurs d’arbalètes : votre choix se portera sûrement sur Ada Wong. Si vous jouez seul, refaites les campagnes en choisissant l’autre héros, et à vous une expérience de jeu complètement différente.

Côté graphismes, c’est magnifique. Rien à dire. Les cinématiques plongent le joueur dans l’histoire, avec une animation des personnages fluide et des expressions faciales réalistes. Demandez à Garrett si rendre un tas de pixels expressif c’est facile ! Et bah non. Ça l’est pas. Les dialogues sont plutôt cool, et les doublages français vraiment bons. Bien sûr, en VO, c’est ENCORE meilleur !

Un mot pour finir sur le mode Mercenaires. Comme dans le précédent RE, une arène fermée, des vagues de zombies, du temps à cumuler et un seul mot d’ordre : survivre !! Très fun après une campagne bien éprouvante.

"Coucou." Whaaaaaa ! (pire que ça)

« Coucou. » Whaaaaaa ! (pire que ça)

 Pour moi le meilleur Resident Evil (depuis que la série a migré vers l’action). Autant au niveau du scénario que des personnages ou de la diversité du gameplay. Une durée de vie très longue également. Chaque campagne comporte cinq chapitres, et chaque campagne dure en moyenne aussi longtemps que Resident Evil V, le jeu ENTIER. Énorme.

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Krystal Warrior

Resident Evil 6 est un des rares jeux sur lequel j’ai rage quit. Autant en multi avec Ecchi, je m’étais éclaté sur la campagne du fils de Wesker et on avait bien rigolé (on était sobre pourtant), autant en solo, je n’ai pas arrêté de me plaindre sur la maniabilité et le fait que le jeu est juste chiant. Après un lancer de manette et une inième insulte, j’ai rangé le disque dans sa boîte et je ne l’ai plus jamais relancé. Bref, je le déconseille fortement ou alors jouez y mais à tout petit prix.
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9 Réponses de ouf !

  1. LeTarba dit :

    Euh sinon le rédacteur de cet article a été payé combien par Capcom pour écrire tout ça ? parce que dire objectivement que RE6 est bien avec une histoire à couper le souffle …..

    • Notre rédactrice a juste apprécié le jeu et a voulu écrire dessus. Cela ne représente pas forcément l’avis des autres rédacteurs qui ont joué à ce jeu… Je devais justement écrire mon avis en quelques lignes pour contrebalancer tout cela mais par manque de temps, et surtout parce que je suis occupé ailleurs, je n’ai pas pu.

      Je vais le faire ici du coup.
      Pour ma part, tant que j’y ai joué avec Ecchi (un autre de nos rédacteurs), je me suis bien amusé même si le scénario ne m’a pas plus transporté que cela et que certaines choses m’ont dérangées. Par contre, une fois que je me suis retrouvé en solo, je n’ai pas tenu plus de deux chapitres. J’ai abandonné l’idée même d’y jouer et de le terminer. Je le trouve mauvais mais je peux tout à fait comprendre que d’autres s’amusent dessus.

    • Tétris Tétris dit :

      Ah ah c’est amusant de voir que, même quand on est un petit site non lucratif, on se fait accuser d’être des vendus dès qu’on se permet d’avoir un avis contraire à la masse.
      Comme il est dit dans le texte, il s’agit ici du point de vue subjectif de Lucky. Libre à vous d’en débattre, mais de tels « arguments » ne prêtent pas vraiment à la discussion, ce qui est bien dommage…

  2. Sykli dit :

    Des joueurs avec qui j’ai eu l’occasion de discuter de ce RE (ok ça en fait que 2) tous ont apprécier l’aventure. Content de voir un test qui leur rend hommage.

    • Tétris Tétris dit :

      En effet avec tous ces avis j’ai bien l’impression qu’il s’agit d’un jeu agréable à parcourir en multi principalement.
      Allez, je m’y mets avec Kyrou à la prochaine baisse de prix Steam. ^^

  3. Sur Gameurz, on donne notre avis Personnel et Subjectif, c’est notre choix. C’est d’ailleurs écrit en toute lettre dans mon article, je cite « Je rappelle que le niveau d’objectivité de cette critique est à peu près de zéro. »
    Effectivement, j’ai fais le jeu en coop. de A à Z. C’est cette expérience précisément qui m’a fait adoré le titre.

    En ce qui concerne mon titre, devais-je le changer en « La polémique est ouverte »?

    Merci d’avoir lu mon article. Si Capcom veut me payer, je ne suis pas contre.

    • Garrett Garrett dit :

      Le coéquipier en question, c’est moi ! Qu’on dise que RE6 n’est pas un bon Resident Evil, je le comprends tout à fait, en revanche en multi, il est vraiment bon dans ce qu’il prétend être : un bon gros défouloir, avec une histoire (je serais plus modéré que Lucky) extravagante mais plaisante si on rentre dans le jeu.
      Comme cela a été si bien dit, tout ce que nous écrivons sur ce site est purement subjectif, mais après tout ton avis, LeTarba, est également le bienvenu, accepte simplement qu’on n’ait pas le même que toi.

  4. DENIX dit :

    Bon article, j’ai appris que Resident Evil n’était pas encore mort, et que RE 5 est une bouse sans nom a cause de sa durée de vie plus courte que ma b…braguette.

    • RE5 est une bouse sans nom, faut relativiser un peu. Certes, il n’est pas forcément exceptionnel mais déjà juste pour le cul de Sheva, tu peux pas test ! (oui je parlerai que de son cul et pas de son intelligence parce que là on touche vraiment le fond…).
      A part ça, j’ai tout de même passé beaucoup de temps avec Ecchi et Garrett sur le mode Mercenaries qui est bien sympa (mode que je recommencerai encore et encore tant qu’il y aura des gens pour me le proposer :) )… ET AUSSI A REFAIRE LE JEU AU BAZOOKA ILLIMITÉ !!!! FUN FUN FUUUUN !!!!

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