Mass_Effect2

Après un premier épisode de Mass Effect qui m’aura fait voyager aux confins de l’univers, il était temps de reprendre du service. Shepard n’a pas changé. Toujours prêt(e) à sauver la galaxie face à la menace que représentent les moissonneurs. Mais cette fois ci, un nouvel ennemi fait son apparition : les récolteurs. Ces derniers s’attaquent aux colonies humaines et les enlèvent.

Commençons directement : Mass Effect 2 est juste énorme. Bien que l’aspect RPG semble plus effacé dans cet opus au profit d’une action survitaminée, il m’aura beaucoup plus marqué que son prédécesseur. L’apparition de munitions pour les armes, un système de couverture plus efficace, des déplacements toujours plus rapides, des pouvoirs toujours plus efficaces, des ordres donnés aux compagnons plus rapides et qui combinés, permettent des dégâts plus importants. La stratégie dans les combats est toujours de mise. Si en normal ils n’offrent que peu de challenge, dans les difficultés supérieures, certains ennemis peuvent rapidement devenir retors.

Dans le premier épisode, Shepard visitait l’espace conciliaire et quelques planètes des systèmes Terminus. Ici, le joueur explorera de fond en comble les systèmes Terminus et donc découvrir de nouvelles planètes et de nouveaux lieux qui ont cette fois-ci chacun une esthétique propre. Il y a désormais plusieurs architectes dans la galaxie et ça fait du bien (comprendront ceux qui auront joué au premier jeu). Les passages chiants d’exploration en Maïko ont disparu tout simplement et ce n’est pas un mal. Mais le nouveau système d’exploration des systèmes solaires et de récolte de minerai n’est pas non plus forcément plus agréable à jouer… Il suffit en effet de rechercher des gisements (abondants si possible) sur une planète et d’y lancer une sonde afin de récolter les précieux matériaux, utiles par la suite pour les différentes augmentations.

Les choix de dialogue sont toujours aussi manichéens : conciliant ou pragmatique. Vient s’ajouter désormais des actions liées directement aux dialogues et amenant de ce fait plus de punch lors de certaines situations. Cet épisode comporte deux trames narratives importantes : celle de la quête principale et une axée sur les compagnons. En y ajoutant les quêtes secondaires, le jeu se boucle en une trentaine d’heures, soit plus que son prédécesseur.

Beaucoup de joueurs ont râlé en découvrant un Mass Effect refait quasiment de la tête au pied. Le côté RPG est certes mis de côté mais le jeu ne perd pas forcément au change. Il m’aura déstabilisé lors de ma première heure et finalement on s’habitue. Pour ma part, je trouve qu’il n’a pas forcément perdu en qualité mais qu’au contraire, Bioware a su l’améliorer en prenant quelques risques. Nerveux, riche et beau, Mass Effect 2 a fait ses preuves et m’aura permis de bien commencer cette année 2011.

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