Black_Ops

Modern Warfare 2  a marqué les esprits pour son solo et son multi de qualité et a permis à la licence des Call of Duty de devenir l’objet culturel ayant généré le plus de revenus. N’oublions pas que cette licence bénéficie de deux boîtes de développement : l’ex  Infinity Ward et Treyarch. Cette dernière n’était pas considérée comme la meilleure des deux. Cependant, elle n’a pas voulu être relégué à la seconde place et revient avec le dernier bébé de la série : Call of Duty : Black Ops. Pas besoin de rappeler que son lancement est devenu le meilleur lancement de tous les temps pour un objet de divertissement, devant les succès du cinéma ou de l’édition. EVER ! Mais pourquoi autant d’engouement ? Serait ce parce que cette fois ci, Treyarch a décidé de mettre tous leurs effectifs et leur talent pour prouver que leurs développeurs pouvaient faire aussi bien qu’un Modern Warfare ? Black Ops vaut il tous les louanges qu’il a reçu à sa sortie ? C’est ce que nous allons voir dans les quelques lignes qui suivent.

 

DE CUBA A VORKUTA EN PASSANT PAR SAÏGON

Black Ops est peut être moins beau que son prédécesseur, Modern Warfare 2, mais sa campagne solo se révèle nettement plus originale et nous permet ainsi de visiter de nombreux lieux très différents. Ainsi de Cuba à la Russie, le joueur fera un petit tour durant la guerre du Vietnam ou sera envoyé directement au Pentagone. Les scènes d’action se révèlent également très variées et on ne fera jamais deux fois la même chose d’une mission à l’autre.

Il s’agit de la première fois que la licence s’attaque à la période de la guerre froide. Le joueur incarne ici Alex Mason, agent de la CIA, bien mal au point et en pleine séance de torture. Ses mystérieux bourreaux veulent lui soutirer des informations qu’il a oubliées et savoir à quoi celles-ci correspondent. L’histoire débute quand notre bon soldat bien patriotique est envoyé en mission top secrète à Cuba pendant la crise de la baie des cochons pour assassiner Fidel Castro. Je n’en dirais pas plus de peur de spoiler les évènements qui en découlent.

Contrairement à un Modern Warfare, Black Ops propose une liste de personnages moins exhaustive et cela permet de ne pas perdre le fil de l’histoire car les missions des 3 protagonistes que l’on incarne sont liées entres elles. Alex Mason, Hudson et Viktor Dreznov qui était sergent dans World at War  passeront ainsi sous le contrôle du joueur. Les personnages secondaires sont également moins nombreux mais ne perdent en aucun leur charisme de bad boy surentrainés et sur-testostéronés.

RC-XD EN APPROCHE

Comme chacun le sait, les campagnes solos des Call of DutyFPS sont généralement courtes et celle-ci n’échappe pas à la règle. Il faut dire que ce genre de jeuest tout de même très basée sur le multi. Et côté multi, Treyarch nous a bien gâtés. L’histoire n’est qu’un apéritif avant de s’attaquer au gros du jeu. Surtout avec le retour de cette merveilleuse fonctionnalité qui permet de jouer à plusieurs sur la même console tout en étant en ligne.

Et même pour un joueur comme moi qui n’est pas trop adepte du mode multi, je peux vous assurer que chacun peut y trouver son compte, et donc son bonheur. Treyarch n’a pas fait les choses à moitié et c’est des modes à la pelle qu’ils nous servent sur un plateau d’argent. On retrouve évidemment les modes normaux : mêlée générale, match à mort par équipe, domination, etc. Plus on avance dans les niveaux, et plus on débloque de nouveaux modes comme la capture de drapeau ou les modes permettant de jouer sans les bonus d’élimination.

Plus de libertés sont désormais offertes également aux joueurs pour leur permettre d’évoluer comme bon leur semble. Les gains de niveaux permettent de débloquer de nouvelles armes mais il n’appartient qu’au joueur de décider d’acheter ce qu’il souhaite à l’aide de CoDPoints que l’on peut gagner grâce aux différentes parties jouées.

NOVA…TEUR ?

La carte d’agent est d’ailleurs bien plus fournie et mieux organisée que celle des Modern Warfare. Voir ses stats ou celles de ses amis devient ainsi un vrai jeu d’enfant. Les joueurs vont même jusqu’à confectionner leurs propres emblèmes, les plus malins réussissant à créer des œuvres phalliques ou des croix gammées. Et pour la première fois de l’histoire des Call of Duty, le jeu s’ouvre enfin vraiment à la communauté en leur proposant le mode Théâtre. Ce dernier permet de capturer un instant du combat ou de revoir, de partager ses parties avec ses amis ou directement sur le net.

Et à quoi serviraient les CodPoints s’il n’y avait pas un mode spécial pour eux ? Treyarch nous propose ainsi les matchs à paris dans lesquels les règles sont bien spécifiques. L’un proposera seulement un pistolet et une balle unique, tandis que dans un autre vos armes changeront automatiquement toutes les 45 secondes. Ça ne casse pas trois pattes à un canard mais ça innove un peu et rend même le concept du multi plus intéressant.

Que serait un Call of Duty made by Treyarch sans un bon mode zombi nazi ? C’était le mode le plus intéressant dans World at War alors forcément, les développeurs nous le resservent dans cet opus ci. Evidemment, ça n’a pas la même classe que les Opérations Spéciales de Modern Warfare 2, mais bon, on ne peut pas tout avoir dans la vie !

Blacks Ops n’invente rien mais reprend à merveille les systèmes qui fonctionnent depuis quelques années. Certes il n’est pas parfait mais propose toute de même un multi ultra-complet et ultra-addictif. Treyarch  n’a pas fait que surpasser Infinity Ward, il propose un jeu qui n’est sûrement rien de moins que le meilleur Call of Duty de la série, avec une campagne originale et un multijoueurs incroyable. Difficile d’égaler le niveau désormais ! 

kw

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