Fat Princess – Tu les aimes grosses ?

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Haaa ! Toutes les filles, grandes ou petites, ont un jour rêvé d’être une princesse. Enfermée dans un donjon protégé par un dragon crachant feu et flamme, elles attendent le jour où l’élu de leur cœur viendra les délivrer. Le prince charmant arrive alors sur son fidèle destrier blanc, occis la bête et sauve le jeune demoiselle en détresse. Et tout finit à chaque fois par la même rengaine: « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». Cette époque est aujourd’hui révolue, grâce au savoir faire et au titre original de Titan Studios: Fat Princess. Sorti le 30 Juillet 2009 sur le PSN et édité par SCE, ce titre a changé ma vision sur tous les contes pour enfants.

 GOOOURMANDE !

Un truc ne vous a jamais choqué dans toutes ces histoires ? Les jeunes filles se font toujours enlevées avec une facilité déconcertante. Y’a quelque chose qui cloche tout de même. Titan Studios m’a enfin ouvert les yeux. Si les enlèvements sont aussi simples, c’est parce que ces pimbêches en robe de soie ne mange que de la verdure (comme ces fuckings elfes). Pas étonnant que les ennemis réussissent après leurs plans vils et sournois. C’est pourquoi ces développeurs américains ont enfin créé un jeu parodiant tout cet univers médiéval. Pour éviter que votre princesse soit enlevée, il suffit de la gaver de pâtisseries.

Les princesses de deux royaumes goutent un gâteau maudit dans une forêt et ne peuvent plus s’empêcher d’en manger. Un prince d’un royaume voisin doit venir prochainement pour épouser l’une des deux demoiselles. Seul un baiser pourrait les libérer de l’emprise maléfique de ce gâteau. Mais les filles devenues énormes à cause de la malédiction, les rois se rendent compte que le prince n’en voudra pas de leur fille respective. Ils décident alors d’enlever la princesse du camp adverse afin d’avoir toutes les chances de leur côté.

Ainsi est le pitch de Fat Princess. Dans un mode solo de très courte durée, le joueur apprend à jouer et à développer sa technique qui lui sera utile ensuite pour le plus gros morceau (de gâteau?) de ce titre totalement délirant. Bien évidemment, ce jeu trouve toute sa puissance dans un mode en solo complètement barré dans lequel s’affronte 32 joueurs en simultanée. En revanche, d’autres modes solo sont possibles, comme celui de l’arène où le personnage incarné par le joueur devra résister à toutes les vagues d’ennemis pour devenir le champion du Colisée.

ET TU AVALES TOUT ?

Le but du jeu dans une partie ressemble aux captures de drapeau ou au contrôle de territoire (selon les modes). L’un propose d’enlever la princesse du camp adverse ou au contraire de sauver celle de votre royaume. L’autre mode consiste à capturer des points de contrôles sur la carte et de les défendre le plus longtemps possible afin de faire diminuer progressivement la jauge de points adverse. Dans les différents modes, une seule chose comptera, votre utilité au groupe.

Le joueur peut en effet incarner à tout moment la classe qu’il désire. Cela passe par les différents bâtiments de votre camp devant lesquels se trouvent des chapeaux. Pour devenir tel ou tel personnage, il vous suffit juste d’enfiler ce couvre chef et de partir ensuite accomplir votre tâche. Plusieurs classes sont proposées et offre une expérience de jeu. Le paysan s’occuperont de la récolte des ressources (bois, fer, gâteau) et de l’augmentation des bâtiments. Les guerriers, eux, fonceront tête baissée pour abattre un maximum d’ennemis. Le ranger utilisera ses compétences pour garder l’ennemi à distance. Le prêtre soignera ses compagnons ou préfèrera drainer la vie de ses opposants. Le mage enfin allumera un feu de joie sur ses adversaires ou au contraire les ralentira grâce à ses terrifiants pouvoirs de glace. Bref chacun trouvera son rôle à jouer dans la bataille et apportera sa petite contribution à la victoire de son équipe.

5 MIN DE PLAISIR POUR 10 ANS SUR LES HANCHES !
Et si cela ne vous suffit pas, il est temps d’attaquer avec ce qui fait que Fat Princess est un jeu divertissant, jouissif, et totalement barré. Je l’ai déjà dit, le jeu parodie tous les contes et histoires de princesse que les filles connaissent par cœur. Mais cette dérision va jusqu’aux graphismes du jeu. En effet, à travers un design très kawaii (pas comme mes nazis..) le jeu se révèle très bourrin. Il n’est pas rare en effet après une lutte acharnée, que le champ de bataille ne soit plus qu’une gigantesque flaque rouge pétante.

Quel plaisir également de gaver comme une oie la pauvre princesse. Pour ne pas qu’elle soit libérée ou enlevée, il faut en effet sans cesse lui amener des parts de gâteau (que l’on trouve accessoirement dans la nature…mais bon). Le plus drôle vient surtout des répliques de la demoiselle qui continue d’en réclamer alors que cette dernière ne ressemble plus qu’à une énorme boule de graisse. Et il est encore plus hilarant de voir les malheureux soldats porter avec toute la difficulté du monde cette masse immonde.

Vous l’aurez compris, ce jeu aura su me convaincre par son design et son idée original. Pour une fois que les filles sont grosses et laides, ça fait plaisir ! Le jeu est également très simple à prendre en main et vous amusera en solo comme en multi. Je vais finir par croire que les petits jeux comme Fat Princess sont finalement les jeux les plus innovants, les plus inventifs, et surtout les plus funs à faire.

KW

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