GTAIV-EFLC

Beaucoup le savent, je suis un grand fan des Grand Theft Auto. J’ai pris un pied fou en jouant à chacun d’eux. Et si j’ai acheté une PS3…c’était avant tout pour GTA IV, le jeu qui m’a fait craqué, le jeu que j’attendais impatiemment, le jeu que je surkiffe. Quand j’ai découvert les extensions à l’époque sur 360, j’étais totalement jaloux. Je les voulais à tout prix sur ma console également. Et puis Rockstar a eu la bonne idée de finalement transformer cette exclusivité en un jeu PS3. Quel bonheur lorsque la nouvelle arriva !! Et après plusieurs mois d’attente, me voilà avec ce jeu: GTA IV: Episodes from Liberty City, comprenant les deux extensions de GTA IV: The Lost and Damned et GTA IV: The Ballad of Gay Tony.

WELCOME TO THE PARTY !

Je me rappelle quand j’ai lancé GTA IV pour la première fois: une histoire plus sombre que les précédents volumes, plus adulte, un scénario maîtrisé et incroyablement raconté et des graphismes époustouflants. Rockstar avait fait fort à l’époque. Avec ces extensions Rockstar a montré une fois de plus sa supériorité en matière de narration. The Lost and Damned vous plonge ainsi dans la peau d’un biker, vice-Président du gang de motards/dealers des Lost: Johnny Klebitz. Une histoire bien plus sombre que GTA IV voit alors le jour . Alors qu’avec Nico Bellic, on avait assisté à l’ascension d’un homme seul dans cette ville immense, ici, le joueur assistera peu à peu à l’explosion du gang. Une histoire basé sur l’amitié et les trahisons dans laquelle Rockstar s’attaquera à des sujets plus mâtures, comme à son habitude. Une fois de plus c’est maîtrisé habilement et ils savent nous surprendre ce qui rend le jeu encore plus agréable à jouer.

À côté, The Ballad of Gay Tony change totalement d’univers. Du monde très rock des bikers, on passe au monde de la nuit. Le joueur incarne donc Luis Lopez, l’associé improbable de Tony Prince, roi de la nuit et propriétaire des deux plus grosses boîtes de nuit de la ville. Luis est hétéro, Tony est gay. Luis vient de quartiers défavorisés, Tony habite les quartiers chics. Ils sont totalement différents et pourtant ils ont besoin de travailler ensemble car ils sont complémentaires. Une fois de plus, dans cette nouvelle aventure, le joueur sera impuissant face à la décadence dans laquelle sombrera Tony, suite à une association avec des mafieux. Les endettements, la drogue et le fait d’être gay n’arrangera rien dans la vie de Tony. Les problèmes seront de plus en plus nombreux. On aurait pu s’attendre à une histoire pleine de clichés sur les relations entre Luis et Tony…Hé bien non !! Rockstar, avec ce titre, arrive à l’apogée de son art dans la narration.

THE MONEY DOESN’T DANCE MY FRIEND !

Comme tout GTA qui se respecte, le joueur avancera dans l’historie en acceptant les différentes missions proposées et indiquées sur la carte par la 1ère lettre de l’employeur. Finir des missions permettra de gagner de l’argent, (utile après pour améliorer son équipement, ou pour manger, ou toute autre activité), et de débloquer de nouveaux contacts. De ce côté là, il n’y a aucune innovation. Pourquoi changer une recette quand celle ci marche déjà très bien ? Les nouveautés se trouvent évidemment dans l’accomplissement de ces missions.

Johnny fait parti d’un groupe de bikers et pourra à n’importe quelle moment appeler ses potes comme renforts. Les combats n’en sont que renforcés et on finit par avoir l’impression de participer à une bataille rangée. Nos compagnons peuvent cependant mourir, ou s’ils survivent, gagnent de l’expérience, les rendant plus forts et plus résistants pour les batailles à venir. De nombreux clins d’oeil, parfois un peu maladroits, font référence à l’histoire de Nico Bellic. En dehors des missions, Johnny pourra participer à des guerres de gang afin d’imposer la puissance des Lost sur tout Liberty City. Mais comme tout bon biker qui se respecte, il pourra tailler la route avec ses frères: Clay et Terry. Ainsi le joueur aura toujours cette impression de faire réellement parti d’un gang de bikers. Quelques nouvelles armes également voient leur apparition ainsi qu’une nouvelle fonctionnalité: celle de pouvoir tirer au fusil à canon scié quand on conduit sa moto. Et il faut dire que c’est la classe célesto-cosmique tout de même ! De son côté, l’aventure de Luis n’est que dans la démesure. Plus on avance et plus tout devient fou. Il faut dire que les gens qu’il fréquente ne sont pas non plus tous normaux. Des armes de gros tarés aux objectifs complètement déjantés qui sont proposés, le joueur n’aura pas le temps de souffler un seul instant. Il sera embarqué dans des missions de oufs malades et en voudra toujours plus d’ailleurs (je ne veux pas en parler pour éviter de gâcher le plaisir de ceux qui se mettront sur cet incroyable jeu prochainement). C’est également le grand retour du base jump qui offre une sensation totalement nouvelle. Mais là où cette extension fait fort c’est tout de même pour le nombre de quêtes annexes qu’elle offre. De la sorte de Fight Club, aux chorégraphies dans les boîtes de nuit, tout en passant pars les guerres de drogue, il y a toujours quelque chose à faire dans cette ville.

ROCK ‘ N ‘ ROLL !!

GTA IV: Episodes From Liberty City, ce n’est pas que deux extensions que l’on peut finir en 2h grand maximum. Ce sont deux jeux entiers, complets chacun. Il trace ainsi deux nouveaux destins dans GTA IV. Mais Rockstar ne s’est pas arrêté là. Des nouvelles émissions de télé, des nouvelles radios, des nouvelles musiques, des nouveaux sites internet voient le jour. Liberty City a évolué et ça se sent. GTA IV: Episodes from Liberty City n’est pas qu’une simple repompe d’un système qui a marché. C’est là que l’on voit que Rockstar est perfectionniste et qu’il domine tout le monde là dessus. Il pourra s’agir d’ailleurs d’un GTA 4.5 vu qu’il apporte pas mal de nouveautés. Alors que la plupart des développeurs sortent de pauvres malheureux DLC qui coutent la peau du cul, Rockstar a le culot de leur montrer et leur apprendre le métier de développeur. Avec leur talent, leur réalisation et leur narration, il montre au monde entier ce que c’est que de faire un jeu vidéo et de ne pas prendre les joueurs pour des machines à sous. Car ces deux jeux ENTIERS (je le répète et je le crie) existent dans une version boitier au prix incroyable de 35€ (vous pouvez aussi le trouver moins cher). Quand on voit aujourd’hui qu’un jeu dure 10h et vaut 70€, ici une seule aventure de « GTA 4.5 » vous prendra une vingtaine d’heure et coûte moins cher. Y’a pas à chier un bébé mort, la choix est vite fait.

Sans faire plus de lèche auprès des gars de Rockstar, « GTA 4.5″ est le jeu d’action sur lequel j’ai le plus trippé depuis ce début d’année 2010. C’est un jeu à découvrir absolument si vous aimez l’univers de GTA IV, les histoires bien racontées et une action totalement démesurée. Rockstar nous donne une leçon de vie avec ce qu’ils savent faire et ils le font bien. Vu la qualité de leur narration, je ne peux désormais attendre qu’avec impatience leur prochain jeu qui sort d’ailleurs vendredi (oui le test a été écrit en début de semaine gnanana): Red Dead Redemption.

KW

Soit le premier à aimer cet article


Laisser une réponse