Battlefield Bad Company

Restons encore une fois dans l’univers de la guerre. Après un CoD: World at War, voici Battlefield: Bad Company, un FPS édité par Electronic Art et développé par DICE. On ne situe pas vraiment l’époque, la géographie ou le contexte de ce jeu et c’est ce qui m’a attiré la première fois (parce que je déteste les jeux qui reprennent les guerres ayant existé…)

 

JE CROIS QU’IL Y A DES RUSSES !

Le joueur dirige Preston Marlowe, soldat du 22e régiment de…je ne sais plus quoi. Autrement dit la Bad Company, « Mais qu’est ce que la Bad Company ? » me direz vous ! Il s’agit du régiment dans lequel sont envoyés tous les bras cassés de l’armée, c’est à dire la chair à canon de l’ennemi. Quatres membres composent cette unité de choc: le joueur, Sweetwater l’expert en technologie (le nerd), Haggard l’expert en bourrinage (comme Ecchi XD) et le sergent Redford. Durant leur mission, un peu suicide il faut le dire, ces derniers tombent sur le trésor des mercenaires qu’ils combattent. Ils décident alors de déserter l’armée afin de récupérer tout ce précieux métal et de vivre ainsi une existence tranquille. Mais ils vont se retrouver dans un merdier pas possible et ne seront pas au bout de leur surprise.

ET TA SOEUR, ELLE BAT L’BEURRE ?!!
Ce que j’ai adoré dans Bad Company, c’est la sensation de réalisme incroyable qu’il y a concernant les protagonistes. Je m’explique. Chaque personnage a un caractère qui lui est propre et ont donc des répliques, une façon de se déplacer et/ou de se comporter selon la situation, qui est unique. On pourra d’ailleurs apprécier grandement les parties de « golf » ou de pierre-papier-ciseaux durant les cinématiques entre Haggard et Sweetwater. Tout ceci amène un côté plus vivant au jeu. Le tout saupoudré d’humour noir et décalé ainsi que de répliques cultes (ou qui le deviendront en tout cas).

POUR FAIRE LA GUERRE, C’EST PAS LES MOTIVATIONS QUI MANQUENT !
Mais bon, assez parlé des personnages et intéressons plus au contenu de Bad Company. Car ce qui fait de ce jeu un bon FPS, au delà de son gameplay simple à prendre en main, est son immersion quasi totale. Tous les éléments (ou presque je crois) sont destructibles ce qui offre de nouvelles possibilités d’attaque quand l’ennemi est à couvert ou cacher dans un bâtiment. Les armes sont nombreuses et variées et peuvent aller du simple pistolet ou lourdes armes de destruction massive. Même au niveau de la bande son, l’effet de résonance des tirs est incroyable (et beaucoup plus réaliste qu’un CoD). Les niveaux sont tout de même assez grand et pour parcourir les cartes d’un bout à l’autre, il faut bien des véhicules. Et des véhicules, il y en a quand même pas mal: Jeep, camion, tank, hélico, bateau…le joueur a donc le choix et saura en faire bon usage (surtout avec la radio local qui diffuse de la musique country).

Dans un univers drôle et décalé, Bad Company se révèle être un grand FPS et révolutionne un peu le genre avec ses décors entièrement destructibles, ses personnages attachants, son humour omniprésent, ainsi qu’un scénario bien travaillé et jouant sur des retournements de situation plutôt comiques. Un mode online vient compléter l’aventure solo et permet aux joueurs de prouver sa force dans différentes épreuves bien nerveuses. Une fois de plus, DICE me surprend (Mirror’s Edge étant leur premier titre qui m’aura énormément passionné). Désormais, je pense que je les suivrais d’un peu plus près.

KW

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